Revue de presse – mai 2023

Appel à projet INCa « Agir en santé publique »

L’INCa lance un nouvel appel à projets intitulé « Agir en santé publique – Soutien aux études, expérimentations et actions visant à mieux intégrer la prévention, le dépistage et la détection précoce des cancers dans les parcours de santé et de soins ». Pour être retenus, les projets devront traiter de la prévention et du dépistage, mais aussi être reproductibles, mutualisables et intégrer une évaluation solide. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 9 juin 2023 à 12h00.

Toutes les informations et les documents sur l’appel à projets sont à retrouver sur le site de l’INCa : Appel à projets AGIR INCa

 

COOP’ Challenge 2023

Le living lab de l’INCa propose un challenge qui a pour but de soutenir les initiatives visant à améliorer la qualité de vie des patients atteints d’un cancer et de leurs aidants. En amont du dépôt de dossier, les porteurs de projets peuvent faire connaitre leurs actions sur le site du living lab. Ensuite, les candidats doivent déposer leur dossier sur la plateforme du living lab pour tenter de remporter l’un des quatre prix mis en jeu par l’INCa. Pour être éligible, il suffit de répondre à la thématique définie, de constituer une équipe projet multi-acteurs et de ne pas avoir d’autre financement INCa en cours. Huit projets seront présélectionnés mi-mai et les quatre lauréats seront annoncés fin juin.

Un Living Lab, littéralement « laboratoire vivant », est « une méthodologie de recherche en innovation menée par une réunion d’acteurs publics, privés et citoyens qui travaillent en concertation continue, plutôt qu’en vase clos, pour concevoir, améliorer et valider dans le vécu, des produits, des services, des technologies, des outils, etc. » (livre blanc des Living Labs, 2014).

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Plateforme ressource sur la reconstruction mammaire

La Haute Autorité de Santé (HAS) s’est associée à l’INCa pour créer une plateforme en ligne qui contient toutes les informations à savoir sur la reconstruction mammaire. Destinée aux femmes concernées par la mastectomie, cette plateforme a pour objectif de favoriser la décision partagée entre les patientes et les professionnels de santé. La plateforme est organisée en six rubriques : les possibilités de reconstruction ; les facteurs personnels et médicaux ; les lieux où effectuer une reconstruction ; les soins de support ; des témoignages ; et une rubrique dédiée aux professionnels. Parmi les outils disponibles sur la plateforme, on retrouve notamment une infographie sur les principales techniques de reconstruction ou encore une carte qui recense les établissements qui proposent ces techniques.

La plateforme de la HAS : Reconstruction mammaire : de la réflexion à la décision (HAS)

 

Reconnaissance du travail de nuit comme facteur de risque du cancer du sein

Pour la première fois, le cancer du sein d’une ancienne infirmière a été reconnu comme maladie professionnelle. Plus spécifiquement, ce cancer serait lié à 28 années de travail de nuit. C’est ce qu’a affirmé fin mars le conseil médical, « l’instance départementale chargée de statuer sur les demandes de reconnaissance de maladies professionnelles dans la fonction publique ». Cette décision marquante permettra à l’infirmière d’avoir droit à une indemnisation ; et ouvre la voie à de prochaines avancées sur la reconnaissance des maladies professionnelles.

Retrouvez l’article publié dans Le Monde : Le travail de nuit reconnu, pour la première fois, comme un facteur du cancer du sein (lemonde.fr)

 

Congé spécifique pour les parents dont l’enfant est atteint d’une maladie chronique : précisions de la loi par un décret

Le 18 décembre 2021 était promulguée une loi sur l’octroi d’un congé spécifique d’une durée minimale de 2 jours ouvrables pour les parents dont l’enfant souffre d’une pathologie chronique ou d’un cancer. Cette loi a été précisée par un décret en date du 27 mars 2023 qui liste les pathologies concernées par ce congé. La Direction de l’information légale et administrative rappelle que l’on compte entre 1,5 et 4 millions d’enfants atteints de maladies chroniques ; et 2 500 atteints d’un cancer.

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Révision de l’organisation des soins palliatifs

Dans le cadre du cinquième plan national pour les soins palliatifs (2021-2024), une instruction définissant une organisation des soins palliatifs en trois niveaux devrait bientôt voir le jour.

  • Le premier niveau qui concerne le premier recours s’appuiera notamment sur les Maisons de Santé Pluriprofessionnelles (MSP) et les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), mais aussi sur l’Hospitalisation à Domicile (HAD) pour les situations plus complexes.
  • Le niveau 2 concernera les hôpitaux de proximité avec les lits identifiés de soins palliatifs (Lisp)
  • Le niveau 3 sera assuré par les unités de soins palliatifs (USP).

Au-delà de cette gradation, il existe une volonté d’aller davantage vers la ville notamment en s’appuyant sur les équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP), et renforçant les liens avec les dispositifs d’appui à la coordination (DAC).

Le cinquième plan national pour les soins palliatifs :  Cinquième plan national pour les soins palliatifs

 

G7 cancer : l’accélération de la recherche mondiale sur le cancer

Un “G7 Cancer” composé d’organismes de sept pays (Australie, Canada, Allemagne, Japon, Royaume-Uni, France et Etats-Unis) verra bientôt le jour. A l’initiative de l’Institut National du Cancer (INCa), cette collaboration a pour objectif de renforcer les liens internationaux pour lutter plus efficacement contre la maladie.

Quatre thèmes prioritaires ont d’ores et déjà été identifiés :

  • Mettre en place une stratégie internationale de partage de données (notamment sur les cancers pédiatriques),
  • Accélérer la recherche sur les cancers de mauvais pronostic (pancréas/œsophage/estomac et foie),
  • Réduire les inégalités en matière de cancer,
  • Renforcer la prévention (“précancer”, programmes de dépistage et détection précoce).

A retrouver sur le site de l’INCa :